Première année du collectif.

Le confinement aura eu ça de bon qu’il aura permis de trouver l’élan nécessaire pour nous réunir, et créer de belles choses ensemble. Même si c’est difficile, ensemble nous pouvons résister à cette vague qui nous pousse à nous diviser, à vivre dans la peur, à nous isoler.

Nous pensons qu’il est plus que jamais nécessaire d’avoir des espaces où se retrouver. D’autant plus dans nos petits villages. 

De ces premiers mois d’existence, le collectif aura redistribué des centaines de paniers de nourriture, pris place et aménagé un local, organisé une très belle fête, des repas populaires, une séance de cinéma, et tant d’autres choses encore qui se sont vécues cette année!

Cette première fête qui aura demandé bien des efforts, entre une pluie qui tombe mal et les mesures sanitaires, aura été une réussite. Qu’il était bon de se retrouver, de festoyer ensemble dans toute notre diversité!

On a été nombreux et nombreux à mettre la main à la pâte et ça valait le coup! Grâce aux sous récoltés (pas mal quand même!), nous pouvons mettre en place de nouveaux projets.

Comme par exemple un atelier gratuit de fabrication de cosmétiques pour que chacun et chacune puisse être autonome en savon, shampoing et produits de soin naturels et bons pour nous.

Ou encore un projet de marché à prix libre, avec des produits de base biologiques pour que même les plus précaires d’entre nous puissions avoir accès à une alimentation de qualité.

Repas partagé avant séance de cinéma en plein air

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous essayons de créer du lien entre village et campagne. Ainsi, nous avons eu l’occasion à trois reprises d’aller glaner chez des paysans et paysannes des fruits ou des légumes qui n’auraient pu être vendu. Ces moments sont précieux. On rigole, on discute, on échange nos meilleures recettes de sauce tomate et on apprend à reconnaître les plantes. On échange avec les paysans sur leur métier. On cause de nos souvenirs d’enfance, ou de jeunesse, de ces jardins qui peuplent notre imaginaire. Ce sont des instants où l’on est dehors, et bien souvent caressés par les rayons du soleil.

Glanage des dernières tomates chez une paysanne du village

Nous continuons aussi à nous occuper de la fripe, qui est devenu permanente au local (n’hésitez pas à venir vous servir!). Nous l’avons sortie déjà deux fois: à la guinguette de Bounas, et au vide-grenier de Salernes. Elle n’attend que le déconfinement pour aller se promener à nouveau hors des murs!

La fripe à la guinguette de Bounas cet été!

D’idées nous n’en manquons pas pour cette nouvelle année qui arrive! Et au fur et à mesure que de nouvelles personnes passent au local, de nouvelles dynamiques se mettent en place, des projets voient le jour.

Ce que l’on souhaite pour 2021, c’est que la Solidarité Populaire continue d’être ce lieu de rencontre convivial, solidaire et populaire et que les habitants-es s’approprient cet espace comme étant le leur: une petite maison du peuple .